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mardi 22 mars 2011

TSUNAMI, des images pour le Japon

Jean-David Morvan, le scénariste rémois qui s'est installé avec succès au Japon a quitté Tokyo après the désastre du Tôhoku et a initié avec des amis un site où illustrateurs et auteurs de bd peuvent envoyer des créations qui seront vendues à la galerie Artludik au profit des sinistrés.


Voilà leur présentation : 
"Le projet Tsunami a été initié d’un mouvement commun et simultané, sur les réseaux sociaux et les communautés, à l’initiative de Jean-David Morvan, Sylvain Runberg, Aurélie Neyret, Kness & Made ainsi que toute la communauté CFSL.net. Nous tenons à remercier spécialement Rémi Maynègre, premier à illustrer le sujet et qui oeuvre aujourd’hui activement pour aider les victimes à trouver de l’aide ou à évacuer les zones sinistrées.
L’idée principale étant de mettre en oeuvre un savoir faire commun pour venir en aide de manière effective aux victimes de la catastrophe via trois moyens principaux:
- une vente aux enchères, organisée grâce à la collaboration de la Galerie Arludik à Paris, des dessins originaux réalisés pour l’occasion et dont les bénéfices seront reversés à une association de soutien aux victimes de la catastrophe.
- la création d’un ouvrage collectif dont les bénéfices seront également reversés à Give2Asia 
– Sortie prévue en septembre 2011.
- la réalisation d’une exposition itinérante pour populariser notre action.
La promotion de ces actions passe par un partage général de l’information et l’envoi de l’adresse du site à vos contacts." 

Du coup j'ai envoyé ça.


Et pis aussi ça.
 GAMBARE JAPON, COURAGE !

jeudi 17 mars 2011

HELP JAPAN !


Le Japon est une grande puissance, normalement un pays très riche mais en ce moment des centaines de milliers de réfugiés du séisme du Tôhoku et du tsunami n'ont pas grand chose à boire ni à manger, pas de médocs, nul part où aller et en plus ça caille.
Sans parler des radiations qui déboulent avec la neige.

Pour l'effet des radiations, bouger les curseurs ici :
http://radiation.fusionbureau.com/
Pour la carte animée des répliques du séismes depuis vendredi  cliquer ici "sticky dots" : http://www.japanquakemap.com/

Si, comme moi, vous en avez marre de chialer devant votre écran, vous pouvez toujours faire un don par exemple sur le compte de la Shôtô Shû, l'organisme du zen sôto, qui retransmettra vos dons aux sinistrés.
Ou, hélas, aux cadavres qui doivent être incinérés puis bénis par les moines zen.

Ici le pdf :
Coordonnées banquaires à télécharger ici.

Merci pour eux !

mardi 15 mars 2011

Iroha-uta, le chant des fleurs

Tremblements de terre, tsunami, catastrophe nucléaire, ce qui se passe depuis vendredi au Japon nous dépasse.
Je suis en permanence sur NHK World en streaming, http://www.ustream.tv/channel/nhk-world-tv et j'ai juste envie de pleurer en voyant les japonais errer dans les décombres à la recherche de leurs proches.

Voici ce qu'on trouve sur le dernier post du blog d'Agnès Giard sur Libé, les 400 culs. 

"Quand les petits Japonais apprennent à calligraphier les 47 syllabes (kana) de leur alphabet, ils doivent apprendre par cœur un poème appelé iroha-uta, «le chant des fleurs».
Attribué au moine Kobo Daishi (774-835) ce chant de 47 syllabes enseigne le néant du monde.
Il commence par les trois premières -  I-ro-ha – qui parlent de la couleur du cœur, la couleur sensuelle, éclatante du désir. Mais le poème s’achève sur l’idée de la mort. Et c’est ainsi que l’on grandit au Japon, en calligraphiant, dès l’âge de 6 ans, le chant du renoncement serein au monde… iro ha nihohe to – chiri nuru wo – Waka yo tare so – tsune naramu – uwi no okuyama – kefu koete – asaki yume mishi – wehi mo sesu.


«Le plaisir est enivrant mais s’évanouit. Ici-bas, personne ne demeure.  Aujourd'hui franchissant les cîmes de l’illusion, il n’est plus ni de rêve creux, ni d’ivresse.»

«Les couleurs sont parfumées - mais pourtant elles disparaissent - Qui peut dans notre monde - rester sans changements. - La haute montagne des aléas, - aujourd’hui, j’irai au-dessus d’elle. - N’ayant ni les rêves vains, - n’obtenant ni l’ivresse du vin.»

«Eclat d’hier, déjà sèches - Toutes les fleurs gisent ! - Ci-bas, quelle splendeur fraîche, - Sans mort, s’éternise ? - Ce jour, traversant l’abîme - Qui s’appelle Vivre - Ne suivant nul rêve infime - N’en serai plus ivre.»



Banzaï Nihon.